Ce vendredi 27 juin 2025, plusieurs cadres du RPG Arc-en-ciel ont organisé une conférence de presse à la Maison de la Presse de Guinée. L’objectif affiché : affirmer leur adhésion aux idéaux du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD).
Placée sous le thème :
« Le RPG soutient les idéaux et les actions du CNRD sous le leadership du Général Mamadi Doumbouya »,
cette rencontre a été animée par M’Bany Sangaré, secrétaire général du bureau national de la jeunesse du RPG.
Dans une intervention marquée par la sincérité et un ton franc, l’honorable Sékou Dembo Fadiga, ancien député influent de la Basse-Guinée, a pris la parole pour expliquer les motivations profondes derrière ce positionnement.
« C’est un ensemble d’idées qui fonde une nation. Changer de parti politique – même si ce n’est pas notre cas ici – peut intervenir dans la vie d’un homme. Tous les statuts politiques reconnaissent que nous partageons les mêmes idéaux avec ceux qui concourent aux mêmes objectifs que nous. »
Poursuivant sur la dynamique de convergence, il précise :
« Si vous voyez un ami qui a les mêmes objectifs que vous, vous vous alliez à lui pour avancer peut-être plus vite. Mais cela ne veut pas dire, je le répète, que c’est pour aller soutirer de l’argent ou obtenir des faveurs. Ceux qui sont derrière cette table, peut-être que certains nous connaissent personnellement : nous ne sommes pas des pauvres types. »
« Nous ne venons pas ici pour aller à la soupe, comme vous le dites souvent dans votre jargon. Non. Nous venons pour aller à la soupe de la Guinée, pour que tous les Guinéens puissent manger et vivre dans le bonheur. »
Il insiste : il ne s’agit nullement d’ambitions personnelles :
« Si c’était pour des intérêts individuels, nous aurions pu rester dans la situation actuelle et évoluer crescendo. Mais notre engagement est sincère et guidé par une conviction profondément mûrie. »
L’ancien député n’a pas manqué d’émettre des critiques à l’encontre de la gestion interne du RPG dans le passé, tout en justifiant sa rupture :
« Le bonheur, il est bon quand il est partagé. Quand il ne l’est pas, ce n’est pas la peine. Vous avez vu dans le RPG Arc-en-ciel que le bonheur n’était pas partagé. Beaucoup d’étrangers profitaient de notre pays plus que nous-mêmes.
Il est allé plus loin dans la confidence :
« Moi, par exemple, j’ai quitté le navire à la fin de la 8e législature. Et cela, simplement parce que la fête de l’indépendance à Kindia a été mal menée. »
Eugène Capi Balamou pour référenceguinee.com
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