Ibrahima Wareah Diallo est un tradipraticien Guinéen resident à Gomboyah dans la commune urbaine de Maneah. Il  a hérité de son père docteur Wareah. Depuis 10 ans, il traite les maladies : le VIH SIDA, l’hépatite ( ABC), le diabète, la tension, etc…
Au cours d’une interview exclusive qu’il a accordé à notre rédaction, ce weekend à Conakry, il a largement expliqué ses 10 ans d’expériences dans le domaine de la médecine traditionnelle, comment il traite ses patients, la durée du traitement.
Il s’est aussi exprimé sur tant d’autres sujets brûlants de la santé.
Parcourez….
Referenceguinee.com  : qu’est-ce que vous faites comme activité ? 
Ibrahima Wareah Diallo : pour le moment, je suis en train d’approfondir des recherches de ce que j’ai hérité. Enfin j’ai trouvé certains remèdes contre le VIH qui ne sont pas des calmants mais plutôt des remèdes négatifs.
Referenceguinee.com : Comment traitez-vous le VIH ? 
Ibrahima Wareah Diallo : si les cellules de CD4 ne sont pas abîmées, on  peut traiter le VIH. Mais certains vont sillonner dans les hôpitaux, en France ou bien au Sénégal et autres pays jusqu’à être complètement épuisés jusqu’à ce qu’ils disent ils vont revenir vers moi. Ces gens pareils je ne les traite pas. Au cas où l’intéressé sens les premiers symptômes de la maladie et il vient vers moi, là j’en suis sûr à 90% que je peux traiter ce malade. Je traite le VHI s’il n’est pas trop tard. Parce que, si les cellules de CD4 sont trop abîmées de 50% à 60% là je peux traiter la maladie. Mais quand la maladie atteint les cellules de CD4 de 80% à 90% là il est trop tard pour le patient et je ne peux pas m’engager à 100% pour le traitement de ce patient.
Referenceguinee.com : votre traitement se fait dans combien de période ?
Ibrahima Wareah Diallo :  selon mes études, de trois (3) semaines à 5 semaines, si la personne est contaminée de 5 à 8 mois, si ce n’est pas autres choses, je peux m’engager à traiter le VIH. Mais au-delà de ça, je peux accepter mais, à condition de deux choses. Je fais les examens chez moi ici, pour voir le niveau et j’oriente l’intéressé de faire la charge virale afin que je vois l’évolution des nombres de virus. Avec cela, je peux savoir si je peux m’engager à traiter ce patient ou pas. Mais hasardement  comme ça, je ne le fais pas. Parce que quand je traite la maladie, et que les résultats sont négatifs chez moi, je donne l’autorisation au patient d’aller faire le dépistage dans n’importe quelle  structure sanitaire de son choix. S’il voit que les résultats sont négatifs, je lui dis de patienter trois (3) mois pour revenir chez moi. Et s’il s’avère que les résultats sont toujours négatifs, je dis au patient partout où ira, il est libre de faire son test de dépistage du VIH, et je le libère.
Referenceguinee.com : est-ce que le traitement du VIH est définitif chez vous ?
Ibrahima Wareah Diallo : oui, c’est définitif, mais vous savez certains patients, ce n’est pas le problème de l’argent. Eux même-ci tu les propose n’importe quel montant, il vont payer. Mais voici le problème, pour suivre régulièrement le traitement c’est là-bas le problème. Certains viennent chez moi tandis qu’ils vivent en couple et lui seul vient pour se traiter. Pourtant il touche sa femme ou bien son copain. Ces genres de traitement m’abîme. Ça, c’est formellement interdit chez moi. Même si tu es marié, si tu te traites toi seul, il faut être prudent, l’affaire de confrontation sexuelle tu ignores ça. Certains aliments encore, je te recommande d’ignorer. Et si ces aliments sont tes vœux, ça encore, ça me fatigue.
Referenceguinee.com : depuis combien d’années exercez-vous cette pratique ?
Ibrahima Wareah Diallo : je peux dire maintenant dix (10) ans.
Referenceguinee.com  : Comment faites-vous le traitement du VIH ? 
Ibrahima Wareah Diallo :   par exemple si je prélève un patient, et que je confirme qu’il est infecté, je l’enregistre. Dès le lendemain et que nous tombons d’accord sur le traitement, je donne au patient un produit à boire que moi-même j’ai fabriqué. J’ai fabriqué des injections ultra-veineuses qui ne sont pas modernes mais plutôt traditionnelles que j’ai inventé, que moi-même j’injecte le virus afin qu’il soit neutralisé.
Referenceguinee.com : les frais du traitement s’élèvent à combien chez vous ? 
Ibrahima Wareah Diallo : je peux dire au maximum à dix millions (10.000.000 GNF). Le minimum est discuter. Ça, on ne peux pas le discuter au téléphone, il faut que je sache la gravité et l’évolution de la maladie chez le patient. Mais quelque soit la gravité de la maladie, je ne dépasse pas les dix millions. Si le patient est infecté nouvellement, il est facile à traiter. Mais si la gravité de la maladie est là ça me fatigue beaucoup. Mais au minimum je ne dépasse pas les six millions. Là aussi c’est quand la maladie se présente chez la patient de 5 à 8 mois. Vous savez si le patient est infecté nouvellement, c’est facile pour moi de traiter.
Referenceguinee.com : au-delà du VIH/Sida, quelles autres maladies vous pouvez traiter ? 
Ibrahima Wareah Diallo :  je traite l’hépatite (A, B, C) le diabète, la tension. C’est l’hépatite qui est difficile à traiter chez moi, l’hépatite B. Mais je trouve des gens négatifs chez moi. Vous savez, ce sont les malades qui te rassurent , pour te dire vraiment ce que tu es en train de faire, c’est réel. Ce n’est pas toi-même. Vous savez quand vous traitez sur 100 malades et que ce n’est que 2 qui guérissent, vous vous demandez est-ce que je suis dans la bonne voie. Mais si sur 100 patients, ce sont deux traitements qui échouent, vous en  tant que médecin, vous seriez sûr de vous-même. Ces maladies majeures que j’ai citées  et l’insuffisance rénale qui n’est pas de phase 3, c’est-à-dire que le patient n’a pas commencé à faire la dialyse, je traite ça aussi. La différence est que, c’est si vous envoyez une moto au garage, maintenant la bougie est usée, quelque soit la mentalité du mécanicien, même s’il nettoie la bougie ça ne marchera pas. Il faudrait payer une autre bougie. Donc en venant chez moi, quand certains organes nobles sont complètement abîmés, même-ci tu me payes des millions, c’est impossible. Tu viens c’est quand l’infecté n’a pas pris du temps. Que ça soit n’importe quel travail, c’est-à-dire que ça soit le foie, les reins, si ça trouve que c’est signalé à temps, je peux traiter. Mais quand il est trop tard, je ne m’engage pas dans ces genres de traitement.
Je traite une quarantaine de maladies, mais, je vous cite les maladies majeures que nous-mêmes connaissons. Le VIH, l’hépathite, le diabète, la tension, la paralysie, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale, le cancer.
Referenceguinee.com : parmi toutes ces maladies que vous venez de citer, est ce qu’il y a des clients qui ont trouvé satisfaction ? 
Ibrahima Wareah Diallo :  je dirais bien sûr,  mais pas à 100%. Pour le moment, ce que je trouve à 90% ou à 95% c’est le traitement du VIH. Pour les autres maladies les clients ont trouvé satisfaction mais, il se trouve qu’on vous pose des questions s’il a eu des comparutions selon ce que je note. Parce que j’ai des cahiers d’enregistrement que ça soit au laboratoire, que ça soit dans mon bureau. Donc,  je compare dans les mois où dans les années, parmi le nombre des maladies guéries à 100% ou à 95%, c’est le VIH qui domine.
Referenceguinee.com : quels conseils avez vous à donner  aux patients qui souffrent de cette pandémie depuis belle lurette  ? 
Ibrahima Wareah Diallo :  ce que j’ai comme conseil, si tu sais que tu es infecté de n’importe quels virus, avant de dire que ce sont des paroles ou autres choses, tu te déplaces, tu viens vers moi afin que je me rassure que tu as quel virus ou quelle maladie qui te fatigue. Après cela, si tu as un peu de doute, la somme que nous convenons, tu payes la moitié. Après deux mois de traitement, après le deuxième examen, toi-même selon le premier examen s’il y a eu de l’évolution sur ton état de santé. Pourquoi je dis après le traitement, parce que je suis un peu abîmé dans ça. Car,  certains patients quand ils font les examens et qu’ils trouvent que c’est négatif, ils ne reviennent plus.
Referenceguinee.com : Quelle est la durée du traitement du VIH chez vous ?
Ibrahima Wareah Diallo : la durée du traitement quand tu es présent, c’est de trois à quatre mois. Mais quand tu es absent, on exporte les produits là, c’est dans les sept à huit mois de traitement. Vous savez quand tu es présent je t’injecte. Et on ne peut pas transférer les injections parce que, je mélange au-delà des cinq à huit minutes comme ça avant d’injecter le patient. Ça ne doit pas rester pendant plusieurs heures. Mon traitement est purement traditionnel. Toutes les maladies que les blancs n’ont pas pu traiter, c’est la médecine traditionnelle qui le traité .
Référenceguinee.com : Merci de nous avoir reçu chez vous.
Ibrahima Wareah Diallo : c’est à moi de vous remercier.
 
Interview réalisée par Eugène Capi Balamou et Alpha Oumar Keita pour référenceguinee.com
 
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