La capitale malienne Bamako a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une ampleur inédite revendiquée par le JNIM, le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Alqaida. Les assaillants ont choisi le 17 septembre, jour d’anniversaire de la création de la gendarmerie nationale malienne pour attaquer un symbole de ce corps, l’aéroport et plusieurs lieux sensibles de la capitale de ce pays.

« La Guinée et le Mali sont deux poumons d’un même corps », selon le vieux dicton. Les deux pays partagent une frontière terrestre poreuse de plusieurs kilomètres dont Kourémalé est le principal boulevard d’entrée et de sortie. Dans cette sous-préfecture frontalière située à Siguiri, le dispositif sécuritaire est « renforcé », selon une source sécuritaire locale jointe par Africaguinee.com. Selon notre source, il n’y a pas d’inquiétudes par rapport aux évènements survenus à Bamako.

 

“ En Guinée, tout le territoire est largement sécurisé, surtout les frontières stratégiques comme Kourémalé. Il y a une parfaite sécurité, le dispositif est renforcé, il y a la gendarmerie, la police et l’armée. Tous ces corps sont là. Bref, il n’y a pas d’inquiétude au niveau de la population. Il y a la paix et la sécurité (…) Nos forces de défense et de sécurité sont à tout moment sur pieds, elles font des patrouilles nocturnes et diurnes, la population est à l’aise.”, a rassuré notre source basé Kourémalé.

Le 07 mars 2024, une attaque jugée terroriste a visé un commissariat de police se trouvant sur le territoire malien, situé à deux kilomètres et demi de la zone tampon séparant les deux pays. Depuis lors, Conakry a renforcé son dispositif sécuritaire sur les lieux. Selon nos informations, au mois de juillet 2024, le Mali a inauguré un « centre inter-forces de sécurisation des frontières » dans la ville de Kourémalé.

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