L’AJGUITECH lance une initiative pour promouvoir un journalisme technologique et éthique à l’ère de l’intelligence artificielle

Ce samedi, à la Maison commune des acteurs de médias, située au quartier Minière dans la commune de Dixinn, les membres de l’Association des Journalistes Guinéens pour la Technologie (AJGUITECH) ont tenu une conférence de presse placée sous le thème : « Le journalisme au service de la technologie ».

  • Devant un parterre de journalistes et d’acteurs du numérique, le président de l’AJGUITECH, Ousmane Telly Barry, a présenté la vision de son organisation : faire du journalisme technologique un levier de développement et de transformation numérique en Guinée.« À travers la création d’un site d’information spécialisé, nous voulons valoriser les thématiques liées à la technologie : innovation, cybersécurité, startups, entrepreneuriat digital, intelligence artificielle, éducation et développement durable », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’AJGUITECH ambitionne aussi de créer un cadre d’échanges, de formation et de conseil entre journalistes guinéens et étrangers œuvrant dans le domaine technologique. L’objectif est de faciliter l’accès du public à une information technologique fiable, crédible et pédagogique.

Ousmane Telly Barry a souligné la nécessité pour les journalistes guinéens de s’adapter à la nouvelle ère numérique :« Dans un monde en pleine mutation, nous ne pouvons plus nous contenter des outils d’hier. C’est pourquoi nous avons initié une première formation sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans la presse. »

Il a insisté sur l’importance d’une utilisation éthique et responsable de l’IA, considérée non pas comme un substitut, mais comme un outil d’assistance et de performance.

Le président de l’AJGUITECH a également alerté sur les dérives numériques : désinformation, fake news et manipulation de l’opinion, qui menacent la démocratie et le vivre-ensemble, surtout en période électorale.« Le journaliste bien formé doit être capable de vérifier chaque information avant sa diffusion et d’aider les citoyens à déconstruire les rumeurs les plus folles », a-t-il conclu.

La Rédaction