Ousmane Gaoual Diallo, ancien responsable de la communication de l’UFDG, annonce officiellement sa candidature à la présidence du parti. Il affirme avoir toujours la volonté de diriger et critique l’organisation actuelle du congrès :
> « Je le réaffirme, je serai candidat. Mais je ne crois pas à la volonté du clan d’en face d’organiser un congrès inclusif et transparent. »
Il dénonce un climat de blocage interne et un manque de respect des principes fondateurs du parti, notamment la démocratie et la transparence.
Il accuse certains responsables de chercher à écarter d’éventuelles autres candidatures.
Kalémodou Yansané, vice-président de l’UFDG chargé des affaires économiques, a rappelé que :
Les membres actuels du bureau exécutif souhaitant être reconduits doivent confirmer leur candidature avant le 20 juin à 18h, sans quoi ils seront considérés comme démissionnaires.
Succession ou refondation : Le positionnement d’Ousmane Gaoual ouvre la voie à une redistribution des cartes, au détriment du statu quo dirigé autour de Cellou Dalein Diallo, absent ou contesté.
L’entrée en lice d’un ministre en fonction, issu du gouvernement de transition, dans la course à la tête du principal parti d’opposition, soulève de nombreuses interrogations sur l’indépendance du parti et sur les intentions du CNRD quant à la recomposition du paysage politique guinéen.
Le congrès de l’UFDG pourrait ainsi devenir un moment clé dans la reconfiguration de l’opposition, à l’approche de futures échéances électorales.
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