Tribune.  En ce jour sacré de la Fête des Mères, nos pensées les plus sincères vont vers ces femmes qui, dans le silence du quotidien, bâtissent le présent et façonnent l’avenir. Les mères sont ces piliers invisibles mais indestructibles sur lesquels reposent les fondations de toute société humaine.

Être mère, ce n’est pas seulement donner la vie. C’est aussi l’accompagner, la nourrir, la protéger et l’élever avec amour et courage, parfois au prix de mille sacrifices. C’est se tenir droite dans l’adversité, forte dans les tempêtes, douce dans les douleurs, ferme dans l’éducation, infiniment patiente dans l’attente.

Dans nos villes comme dans nos campagnes, dans le tumulte des marchés ou dans la tranquillité des foyers, les mères sont des héroïnes du quotidien. Elles portent la charge mentale, émotionnelle et matérielle de leurs familles avec une grâce que les mots peinent à décrire. Elles sont les premières à se lever, les dernières à se reposer.

Elles sont nos premières éducatrices, souvent sans diplôme mais riches d’une sagesse ancestrale. Elles nous apprennent à marcher, à parler, à aimer, à respecter. Elles nous enseignent l’honnêteté, la foi, l’endurance. Par leur exemple, elles nous montrent que la dignité ne dépend pas de la richesse, mais de la rectitude du cœur.

Les mères sont aussi nos premiers refuges émotionnels, nos confidentes les plus sûres, les gardiennes de nos secrets et de nos douleurs. Elles lisent nos silences et devinent nos peurs. Une seule étreinte suffit parfois à apaiser les angoisses que la vie installe.

Aujourd’hui, en les célébrant, nous célébrons aussi la résilience, celle de ces mères célibataires, de ces veuves, de ces femmes oubliées dans les coins reculés, mais qui tiennent leurs familles debout avec la seule force de leur amour. Nous saluons les grands-mères qui prennent le relais, les tantes qui deviennent mamans, les sœurs aînées qui sacrifient leur jeunesse pour leurs cadets.

Nous ne devons pas nous contenter de leur offrir des fleurs un jour par an. Nous devons aussi œuvrer, chaque jour, à bâtir une société qui protège et valorise les mères. Cela passe par une meilleure couverture sanitaire, un accès à l’éducation pour les filles, un appui aux femmes rurales, une lutte sincère contre les violences basées sur le genre.

Car honorer les mères, c’est défendre leurs droits. C’est reconnaître leur place dans l’économie, dans la gouvernance, dans la transmission des valeurs. C’est garantir qu’aucune d’entre elles ne soit réduite au silence, à la pauvreté ou à l’oubli.

Merci pour vos nuits blanches,
Merci pour vos bras réconfortants,
Merci pour vos prières dans l’ombre,
Merci pour votre foi inébranlable en nos rêves,
Même quand nous doutions de nous-mêmes.

En ce jour de la Fête des Mères, nous vous célébrons comme les reines sans couronne, comme les architectes silencieuses de l’humanité. Que l’amour et la reconnaissance vous accompagnent chaque jour.

Bonne fête à toutes les mamans.
Vous êtes notre lumière, notre force et notre avenir. 

Eugène Capi Balamou, Juriste ( Master1) journaliste, communiquant et entrepreneur. 

Email : balamou1244@gmail.com