L’Angola abrite l’un des plus importants investissements américains dans des infrastructures sur le continent, une voie ferrée reliant le port angolais de Lobito à la République démocratique du Congo (RDC) et la construction d’un embranchement vers la Zambie. Les 1.300 km de rails de ce « Couloir de Lobito » achemineront sur la côte atlantique des ressources cruciales pour l’économie mondiale – cuivre et cobalt notamment – depuis ces deux pays, riches en minerais mais enclavés.

Le Président américain Joe Biden se rendra début décembre en Angola, reprogrammant ainsi un voyage initialement prévu début octobre et qu’il avait annulé en raison de l’ouragan Milton en Floride, a annoncé mercredi la Maison Blanche

Le démocrate avait promis de se rendre en 2023 en Afrique, continent où se joue une lutte d’influence entre les géants chinois, russe et américain, mais le voyage n’a pas eu lieu.

Il s’agira du premier déplacement du Président Biden en Afrique sub-saharienne. Il interviendra la première semaine de décembre, selon la Maison Blanche.

Le « plus important investissement américain de tous les temps dans le rail africain »

L’Angola abrite l’un des plus importants investissements américains dans des infrastructures sur le continent, une voie ferrée reliant le port angolais de Lobito à la République démocratique du Congo (RDC) et la construction d’un embranchement vers la Zambie.

Les 1.300 km de rails de ce « Couloir de Lobito » achemineront sur la côte atlantique des ressources cruciales pour l’économie mondiale – cuivre et cobalt notamment – depuis ces deux pays, riches en minerais mais enclavés.

En recevant en décembre son homologue angolais Joao Lourenço à la Maison Blanche, Joe Biden avait qualifié ce projet – également soutenu par l’Union européenne – de « plus important investissement américain de tous les temps dans le rail africain ».

Il entre dans le cadre de l’affrontement géopolitique opposant, sur le continent, Washington et ses alliés à la Chine, laquelle détient entre autres investissements, des mines en RDC et en Zambie.

Ex-colonie portugaise, le pays lusophone de 37 millions d’habitants est le deuxième exportateur de brut africain, derrière le Nigeria, selon les chiffres de l’Agence internationale de l’E

AFP