A moins de trois mois de la fin de l’année 2024, la Constitution censée être soumise au référendum au plus tard le 31 décembre prochain n’est toujours pas disponible. Même la vulgarisation de l’avant-projet du texte patauge, alors que le processus du Recensement Administratif à Vocation d’État Civil duquel découlera le fichier électoral n’est pas achevé.

Les Conseillers nationaux ne se sont toujours pas déployés sur le terrain notamment à l’intérieur du pays pour la vulgarisation de l’avant-projet de constitution, présenté aux Guinéens par le CNT à la fin du mois de juillet dernier. Que se passe-t-il réellement ? Interrogé par Afrcaguinee.com, ce lundi 14 octobre 2024, le secrétaire parlementaire du CNT a confié que des missions de vulgarisation seront déployées très prochainement à l’intérieur du pays.

« Nous sommes à l’étape de préparation des missions qui doivent aller à l’intérieur pour rencontrer les populations et expliquer le contenu de l’avant-projet de la constitution, recueillir leurs avis et leurs préoccupations par rapport au texte que nous avons conçu. A notre retour, on pourrait intégrer tous les amendements et toutes les propositions qui seront faits (par les citoyens) de l’intérieur du pays », nous a confié l’honorable Yamoussa Sidibé.

Selon lui, ces missions doivent bouger de Conakry dans moins d’un mois. « Dans moins d’un mois nous allons bouger pour l’intérieur du pays. Nous irons jusque dans les villages les plus reculés du pays. Ça prendra peut-être 20 jours durant lesquels nous allons communiquer et nous entretenir avec les paysans et tout le monde », a ajouté l’ancien Journaliste.

En Guinée, l’avant-projet de constitution présenté aux Guinéens par le CNT est contesté par une frange des acteurs sociopolitiques du pays. Ils reprochent à ce texte la non-reconduction des dispositions de la charte empêchant les autorités de la transition d’être candidats aux prochaines élections. Bien que le Gouvernement multiplie les intentions de « bonne foi » à vouloir respecter la promesse présidentielle visant à tenir le référendum avant le 31 décembre, des incertitudes planent toujours. Car ce qui a été fait dans le cadre de l’organisation du scrutin et ce qui reste à faire, il y a un grand fossé.

Affaire à suivre !

Africaguinee.com